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Le massage tantrique : quand tout ce que Nous sommes devient une zone érogène
Le pubis et l’anus, les seules zones érogènes ?
Non ! 🙂
Nous pouvons penser que les seules zones qui contiennent l’énergie sexuelle soient le pubis, et l’anus : la zone inférieur du corps, mais elles sont plutôt une porte, parmi une abondance d’autres portes, vers l’orgasme intérieur que peut provoquer la circulation libre de l’énergie sexuelle.
En utilisant l’idéologie des chakras, on dirait que l’énergie sexuelle est contenue dans le 2e chakra, qui serait le siège de l’énergie sexuelle. Ce deuxième chakra se situe entre le pénis et le nombril. J’approuve à la fois cette idéologie, mais ne suis pas entièrement d’accord avec. Les chakras sont une images, qui peuvent servir de tremplin et de guide pour conceptualiser le comment des choses, mais il est intéressant de ne pas s’arrêter à cette image qui est un soutien mental et pas une vérité absolue.
Je suis d’avis que l’énergie sexuelle est notre lien permanent entre le divin (qui est abstrait, vibratoire, encore au niveau de l’énergie, ce dont on ne peut pas forcément percevoir avec nos sens physiques) et la matière (qui est concrète, tangible, que l’on peut percevoir avec nos sens physiques). L’énergie sexuelle est donc présente absolument partout en nous, et partout autour de nous : en toute chose. Elle est une énergie abondante, qui, à l’inverse de ce que l’on pourrait croire, n’est pas la prisonnière de notre entre-jambes , c’est plutôt nous qui pouvons être prisonnier de nos propre croyances, cette énergie est totalement libre, s’autoriser à entrer dans une infusion totale avec elle nous amène également à la rejoindre dans sa liberté, dans un potentiel partagé et illimité 🙂
Ce lien, c’est un peu notre plateforme de téléchargement. En téléchargeant l’énergie de ce dont on a l’habitude, on procréer la même réalité, la même expérience, encore et encore. En téléchargeant l’inconnu, on devient nouveau dans la vie. C’est précisément en canalisant cet espace d’inconnu qui existe en nous que nous pouvons profiter d’une exploration sans fin de la sexualité, de notre rapport entre l’humain que nous sommes, et l’énergie divine qui est notre racine source.
J’aime à penser que chaque particule de l’Univers est une zone érogène, qui nous reflète parfaitement. Peut importe ce que l’on touche à l’extérieur de soi, l’intention de toucher à cet entre-deux, ce monde sexuel, cet accord parfait entre le physique et le non-physique, peut nous permettre de nous toucher nous-même, à l’intérieur.
L’énergie sexuelle est l’énergie qui donne vie, elle accompagne un mouvement subtil à devenir un mouvement tangible, comme un hologramme qui deviendrait de plus en plus opaque. C’est vraiment ça, la jouissance. Pouvoir percevoir la perfection du divin et de l’humain, chacun à sa place, en échange permanent, se donnant mutuellement. Quand l’on touche à une zone érogène, c’est bien plus qu’un plaisir physique que l’on éveille, c’est bien plus que des sensation corporelles.
Qu’est-ce qu’une zone érogène ?
C’est un déclencheur, une zone qui éveille cette accord entre le divin et la matière. J’aime à penser qu’une zone érogène est une note de musique, aussi belle que celle qu’un prodige pourrait créer. Autant que quand l’on écoute une musique qui nous fait particulièrement voyager, au-delà de l’ouï, une zone érogène provoque le même effet. Cette union se traduit ensuite par des pensées enduites d’appréciation, des émotions positives, et des sensations agréables dans le corps. C’est une zone que l’on a en mémoire, qui éveille cet état d’exaltation. Toute espèce possède une mémoire collective, cela a été prouvé scientifiquement (la théorie du 100è singe). Un groupe qui aborde une habitude et la pratique suffisamment va la transmettre dans la conscience collective. Il est donc normal que soit inscrit dans l’inconscient collectif humain que le pubis et l’anus soient des zones érogènes. Mais nous pouvons tout à fait influencer positivement l’utilisation de notre mémoire. Le divin a autant de mémoire que l’humain, mais le divin n’est pas limité par l’habitude, il est dans l’intemporel et la reCréation permanente. Il a en lui la mémoire de l’orgasme, cette énergie originelle du Big Bang qui nous donne des étoiles dans les yeux.
Je suis d’avis qu’embrasser l’inconnu, c’est embrasser l’énergie du divin. Et être dans l’inconnu, c’est forcément une découverte.
Il peut donc être plus qu’épanouissant d’entamer un rapport sexuel avec quelqu’un dans l’optique de découvrir cette énergie de l’inconnu, de se toucher soi, et l’autre, comme pour la première fois. L’énergie sexuelle qui abonde en nous, répond toujours à notre appel. Je suis sûr qu’elle apprécie participer à une nouvelle expérience, un nouveau lieu de rencontre à travers le corps, à travers ton corps, et celui de ton partenaire.
Autant que nous les humains, sommes une forme de conscience, cette énergie, comme tout autre, en est également une. Un réelle communication peut s’établir entre elle et nous. Dénudée de mots, la conversations centrée sur le ressenti émotionnelle est fabuleuse.
L’orgasme inconditionnel
Si tout ce que nous sommes est un ensemble de zones érogènes, l’orgasme inconditionnel est donc possible. Si nous écartons les circonstances pour provoquer un orgasme en nous, nous devenons libre de sortir des sentiers battus, l’orgasme en main, vers des territoires inconnus qui désaltèrent notre satiété d’êtres humains, qui sommes au fond des explorateurs de l’inconnu.
Il est même possible d’utiliser l’orgasme pour embrasser nos parts d’ombres, nos énergies inconscientes. L’orgasme donne vie, inconditionnellement et gratuitement. Donner vie à un aspect inconscient du puzzle que nous sommes, permet la transformation naturelle, vers un mieux-être. Je me sert beaucoup de cette technique pour écrire ma vie de tous les jours, ou des poèmes. Je génère l’état d’orgasme avec ma respiration, et puis choisi mon sujet d’attention, ce à quoi j’ai envie de donner forme et texture. Entrer dans un état d’orgasme inconditionnel, c’est s’abandonner au Tout, qui créer l’individu, et en est sa source. En utilisant l’orgasme pour un sujet particulier, on a d’un seul coup une vue plus éloignée, et la perfection des choses nous semble évidente.
« Je suis en train d’avoir un orgasme !! »
« Pourquoi ? »
« Mais pourquoi pas ! »
Quand on s’ouvre à l’idée que tout ce que nous sommes est une zone érogène, qu’il s’agisse d’une partie de notre corps, de notre esprit, ou de notre cœur, que cela soit d’ordre positif ou négatif, on touche enfin à une liberté et un espace sans limite. On ouvre le plus de portes possible à l’énergie de l’orgasme, il peut joyeusement circuler en nous, partout en nous, et procréer des merveilles dont nous ne soupçonnions pas l’existence.
J’avale consciemment mon Paradis et mon Enfer
Qu’ils explosent de mille et une couleur, depuis mon intérieur
Je leur ouvre véritablement les portes de mon Cœur
Lui et ses infinis nouvelles saveurs
Puis jusqu’au delà de ma gorge, je les régurgite
Et sublime leur essence
De l’artificiel à l’artifice
S’offrant eux-même la mort
Les voilà vivants
De l’ombre dans l’ombre
Vers la lumière du grand jour
Les voilà nouveaux-nés, à mes côtés
Nous goûtons à un Nous, qui n’est pas prêt de se terminer
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